Empêcher le démarrage de l’EPR de Flamanville en 2024: la vidéo!

La soirée avait eu lieu à Nantes le 23 février 2024.

On se retrouve à Caen samedi 23 mars pour empêcher cette mise en service par l’ASN. On y va ensemble en car! Lien ci-dessous.

https://www.sortirdunucleaire.org/MANIFESTATION-A-CAEN-Non-au-demarrage-du-reacteur

22 octobre 2023 : Actions anti-nucléaires partout en France !

Carte interactive des actions prévues, cliquer ici

80 ans de nucléaire,

du poison pour l’éternité

Depuis 80 ans l’industrie nucléaire nous promet un avenir meilleur.

80 ans de déchets radioactifs

dont personne ne sait sereinement que faire

et des pollutions journalières

liées à l’activité de l’ensemble de cette industrie.

Ce 22 octobre, des dizaines d’actions sur tout le territoire français dénonceront l’impact de l’industrie nucléaire sur notre territoire et nos ressources et s’opposeront à la relance de la filière.

Les réacteurs nucléaires polluent et utilisent l’eau

Les 56 réacteurs français, qui rejettent des éléments radioactifs dans l’air, la mer, l’océan, les fleuves et même l’eau du robinet, sont parmi les plus gros consommateurs d’eau. Le refroidissement des centrales électriques représente la deuxième activité la plus consommatrice d’eau du pays (31%), derrière l’agriculture (45%) et devant l’eau potable (21%) et les usages industriels (4%) (Le Monde 23032023).

Le traitement de l’uranium contamine les nappes phréatiques

Les usines de traitement de l’uranium (Malvési, Romans-sur-Isère, Tricastin) : A Malvési près de Narbonne « il y a des taux d’uranium de 1,39 mg par kilogramme dans la nappe phréatique, alors que le niveau d’uranium naturel dans l’eau à Narbonne est de 0,01 mg par kilogramme, soit 139 fois au-dessus » et à Framatome Romans les effluents liquides sont évalués à plusieurs centaines de milliers de m³ par an (France 3 – 17/10/2020).

Le transport de combustibles et de déchets nucléaires irradie nos routes

Les transports ferroviaires et routiers journaliers de combustibles et de déchets nucléaires : ce sont 19 000 transports par an, convoyant 114 000 colis radioactifs sur des axes très fréquentés et essentiellement sur la route (Rapport de l’ASN : La sûreté nucléaire et la radioprotection en France en 2020, p. 271).

Nous en profitons pour affirmer notre totale solidarité avec le rassemblement Toulouse-Castres:

« Ramdam sur le macadam » les 21 et 22 octobre à l’appel de « La déroute des routes » et le collectif « La Voie est Libre » à être « à nouveau des milliers, déterminé⋅es, à bloquer les chantiers de l’A69 Castres – Toulouse. No Macadam ! »

Les déchets de l’extraction de l’uranium ici et ailleurs

Les anciennes mines d’uranium sur notre territoire représentent plus de 50 millions de tonnes de résidus radioactifs générés lors du processus d’extraction de l’uranium dans l’Hexagone. Et 20 millions de tonnes à Arlit au Niger sont laissés à l’air libre (Émission Complément d’Enquête – France 2).

Les pollution du nucléaire militaire

Les bombes atomiques et leurs essais militaires – dans le Pacifique comme dans le désert du Sahara – jusqu’au plus abominable à Hiroshima et Nagasaki laissent des séquelles irréversibles sur les territoires et leurs peuples, ainsi que sur le personnel affecté. Les pollutions nucléaires ne connaissent pas les frontières…

L’industrie nucléaire produit des déchets atomiques dangereux

Les déchets atomiques débordent de partout : « Il y a plus de 60 000 tonnes de combustible usé entreposées à travers l’Europe (hors Russie et Slovaquie) », dont la France est en tête avec 25% (Rapport mondial sur les déchets nucléaires, réalisé par une dizaine d’experts et expertes internationaux, en partenariat avec la Fondation Heinrich-Böll).

Si l’on considère l’ensemble des déchets de différents types en France, l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) nous annonce un inventaire d’environ « 1 760 000 m3 de déchets radioactifs fin 2021, dans l’hexagone« . Environ 9% sont issus du nucléaire militaire dit de la « défense » (Andra rapport p.19-20 « Les essentiels – Inventaire national des matières et déchets radioactifs – 2023« )

Voilà le bilan écologique du nucléaire français : des territoires abîmés par des pollutions persistantes (air, eau, sol), la baisse des ressources en eau en quantité et qualité.

Tout cela face à une grave crise qui ne fait que commencer, comme nos luttes le prouvent : les peuples et la terre se soulèvent.

Avec ces constats, sans compter le risque d’accident, peut-on sérieusement évoquer un quelconque bilan positif grâce au nucléaire ? Ne serait-il pas plus judicieux de s’attaquer à la cause principale de toutes ces pollutions qui s’ajoutent à la crise climatique : la production d’électricité d’origine nucléaire?

Rassemblés en coordination, face à l’urgence climatique et à la pollution, l’ensemble des organisations, collectifs, associations antinucléaires et environnementales, locales, régionales et nationales se sont données pour mission d’agir ensemble sur tout le territoire pour mettre définitivement fin à la production d’énergie électrique nucléaire.

Le 22 octobre 2023 dans toute la France,

devant toutes les installations nucléaires

ou d’autres lieux symboliques,

nous manifesterons

contre la filière nucléaire, ses pollutions et sa relance !

En 2024, nous appellerons à plusieurs évènements de grande ampleur. D’ici là, vous pouvez rejoindre nos différentes coordinations régionales en nous contactant par email.

La Coordination anti-nucléaire

https://coordantinucleaire.noblogs.org/

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La fin du nuk – Débunkage du livre « Le monde sans fin »

Cette année encore, après l’exposition “La Loire et le nucléaire ?” proposée l’été dernier, l’association Sortir du Nucléaire Pays nantais s’installe dans le pop-up Bolobolo (14 rue Armand Brossard à Nantes) pour une nouvelle session avec un focus sur la bande dessinée de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain “Le monde sans fin” : concernant le chapitre sur l’énergie nucléaire, il va s’agir ici de “débunker” les propos fallacieux de ces auteurs en s’appuyant, entre autres, sur le travail de Ghislain Dubois et Nicolas Caruso “Le monde sans fin-le corrigé”.

Cette démarche se fera en deux temps : du 11 juillet au 23 août, une mini-expo sur la vitrine du pop-up avec affichage d’une lettre ouverte adressée à Jean-Marc Jancovici et des rencontres avec les membres de l’association du 24 au 30 août.

Pourquoi le nucléaire n’a pas d’avenir (et ne pourra pas sauver le climat)

Conférence en ligne de Thierry Gadault

Nous, l’association Sortir du nucléaire pays nantais, avons souhaité organiser cette conférence « Pourquoi le nucléaire n’a pas d’avenir et ne pourra pas sauver le climat » car depuis quelques temps, le nucléaire revient en force dans les débats politiques largement relayés par les médias. Ainsi, le président E.Macron en a fait une de ces mesures phares lors de la présentation de son projet France 2030 et aujourd’hui, en tant que candidat, il inscrit son développement dans son programme électoral. Les candidat-e-s de droite extrême droite ainsi que celui du parti communiste ont aussi un discours en faveur de cette énergie. A l’échelle locale, la présidente du Conseil Régional, C. Morançais, s’est récemment prononcée pour l’implantation -ou la fabrication- d’une « petite » centrale nucléaire (SMR /Small Modular Reactor) à Cordemais  le site de la centrale EDF qui fermerait en 2026 (à ce propos, rassemblement le 27 mars) ; un conseil régional qui soutient largement le secteur via des subventions accordées aux entreprises situées dans l’estuaire (Naval group/CEA..) comme a pu le démontrer Damien Renault dans son livre « Le nucléaire subventionné en région : enquête en Pays de la Loire ». Enfin, l’accord d’un label vert par la commission européenne s nous interpelle tout particulièrement. « Propre, sûre et économique », tel est le discours de ces politiciens ou scientifiques aux objectifs obscurs qui parvient à séduire une partie de la population dont une frange non négligeable de nos jeunes concitoyen-es qui face à l’urgence climatique, adhèrent à cette perspective sans en avoir reçu, il nous semble, tous les éléments d’appréciation.

C’est pourquoi, les propos de T.Gadault nous paraissent les mieux appropriés pour développer une connaissance objective de cette énergie et nous le remercions d’avoir accepté notre invitation  ; en effet, journaliste indépendant, il enquête depuis dix ans sur l’industrie nucléaire et, à ce titre, comme il le dit lui-même, ne délivre que des éléments factuels sans parti pris. Auteur du livre « Nucléaire, danger immédiat» (Flammarion 2018 – J’ai lu, poche 2019), il a également participé au documentaire «Nucléaire, la fin d’un mythe» (Public Sénat 2018).

Le nucléaire étant un vaste sujet pouvant être abordé sous différents angles (coût, catastrophes potentielles, traitement des déchets, démantèlement des centrales, impact sanitaire..), il a choisi ce soir de s’attacher plus particulièrement à l’aspect dépassé de cette technologie qui n’est pas adaptée pour faire face aux enjeux du XXIe siècle.

Retrouvez l’intégralité de cette conférence sur : https://www.youtube.com/watch?v=8bUiLOpsHmc

Cordemais sans nucléaire, rassemblement dimanche 27 mars 2022, à partir de midi

Le 22 octobre 2021, dans la foulée du plan « France 2030 » présenté par Macron 10 jours plus tôt qui prévoyait 1 milliard d’euros pour les SMR, Christelle Morançais, présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, s’est dite favorable à la construction d’une « petite centrale nucléaire » de type SMR sur le site de la centrale au charbon de Cordemais.

Devant le peu d’enthousiasme suite à cette première proposition (sauf à droite et à l’extrême-droite bien sûr), elle a finalement proposé le 16 décembre 2021 que le site de Cordemais ne fasse « que » produire ces SMR. C’est aussi inacceptable (et à Cordemais comme ailleurs).

Ce sont d’ailleurs plusieurs sites de l’estuaire entre Nantes et Saint Nazaire qui sont déjà nucléarisés ou en projet de nucléarisation : Naval Group Indret, Framatome Paimboeuf, Technocampus Ocean Bouguenais, CEA Tech Bouguenais, chantiers navals de Saint Nazaire (projet de porte-avions à propulsion nucléaire), Le Carnet (projet de « parc écotechnologique »).

Avec le subventionnement massif du Conseil régional des Pays de la Loire s’agissant des sites de Bouguenais en particulier, lesquels abritent deux des quatre industriels impliqués dans le projet de SMR Nuward (Naval Group et le CEA).

Cordemais vivra sans SMR : Le nucléaire ne sauvera pas le climat

Rassemblement à Cordemais dimanche 27 mars 2022

12H00 : Pique nique

14H30 : Prises de parole

Retrouvez-nous sur les sites internet et page facebook suivants :

https://cordemais-sans-nucleaire.retzien.fr/

https://www.facebook.com/cordemais.sans.nucleaire

Contact organisation :
cordemais-sans-nucleaire@riseup.net

Pourquoi le nucléaire n’a pas d’avenir (et ne pourra pas sauver le climat)

Conférence mardi 15 mars 2022, 20H, Maison des syndicats, Place de la gare de l’État, Nantes

Thierry Gadault animera cette conférence-débat.

Journaliste indépendant, il enquête sur l’industrie nucléaire depuis dix ans. Il a notamment écrit «Nucléaire, danger immédiat» (Flammarion 2018 – J’ai lu, poche 2019) et participé au documentaire «Nucléaire, la fin d’un mythe» (Public Sénat 2018).

Sa thèse : Les délais pour construire un réacteur de type EPR, entre 13 et 15 ans, sont beaucoup trop longs pour que le nucléaire soit une solution possible pour lutter contre le changement climatique. Il en est de même pour les SMR (Small Modular Reactors) dont il est question actuellement dans l’estuaire, entre Nantes et Saint-Nazaire. Le dernier rapport du Giec souligne en effet l’urgence à agir pour réduire les gaz à effet de serre.
De plus, le changement climatique, qui modifie le cycle de l’eau, va pénaliser les gros consommateurs d’eau, comme les centrales nucléaires qui en ont besoin en permanence pour leur refroidissement. Le nucléaire, technologie du XXe siècle, n’est pas adapté pour faire face aux enjeux du XXIe siècle.

Projet de centrale nucléaire à Cordemais: une Présidente de Région ignorante des réalités

Communiqué commun des associations Sortir du nucléaire Pays nantais, Sortir du nucléaire 49, Sortons du nucléaire Mayenne, Sortir du nucléaire 72 et du Réseau Sortir du nucléaire

Communiqué du 24 octobre 2021

Par un communiqué du 22 octobre 2021, Mme Christelle Morançais, Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, se prononce en faveur de l’implantation d’une « petite centrale nucléaire » (SMR, acronyme de Small Modular Reactor) à Cordemais, entre Nantes et Saint Nazaire. Mais a-t-elle conscience de l’absurdité et de la dangerosité de sa proposition?

En effet, ce type de réacteur nucléaire n’est qu’une illusion, issue de la technologie des réacteurs militaires des sous-marins et porte-avions, qui, si les pré-études aboutissent, ne verrait le jour, au mieux, qu’en 2035:

– bien trop tard pour assurer la continuité de l’activité de production électrique de la centrale thermique à flamme de Cordemais dont la fermeture est programmée plus tôt,

– bien trop tard face à l’urgence climatique.

Par ailleurs, un SMR serait hors de prix par rapport aux énergies renouvelables.

Mme Morançais, dans son communiqué, prétend de façon irresponsable que ce type de réacteur nucléaire serait, entre autres, “utile pour l’environnement” et “propre”. Elle semble ignorer l’existence des déchets radioactifs ingérables et de la production continue de polluants radioactifs liquides et gazeux, nocifs pour la santé, tout comme elle semble ignorer les risques de catastrophe nucléaire rendant la vie impossible sur un territoire.

Cette annonce s’ajoute à un subventionnement scandaleux aux industriels du nucléaire (Naval Group, CEA, etc.) par le Conseil régional des Pays de la Loire qui dure depuis plus de 10 ans!

Aujourd’hui, la filière des nouveaux gros réacteurs à eau sous presssion (EPR) est un fiasco technique et financier, ce qui peut expliquer cette offensive d’arrière garde du lobby nucléaire vers les SMR. Le projet de SMR devrait être abandonné au profit de l’investissement dans les énergies renouvelables, l’efficacité et la sobriété énergétiques, seules solutions pour un avenir sans pollution radioactive et sans réchauffement climatique.

Le contexte de ce communiqué de Christelle Morançais est particulier: le 22 octobre 2021 était aussi le dernier jour de consultation sur le projet de Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Equilibre des Territoires (SRADDET) des Pays de la Loire. Ce document prévoit à l’horizon de 2050 100% d’énergies renouvelables en Pays de la Loire!

Enfin, Mme Morançais, en proposant une installation nucléaire à Cordemais, semble ignorer les précédents de forte opposition au nucléaire des populations de la Loire-Atlantique, et des Pays de la Loire en général.

Comme contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes et comme contre les projets de réacteurs nucléaires au Pellerin et au Carnet, espérons une mobilisation forte et victorieuse contre cette proposition dangereuse d’une centrale nucléaire, à Cordemais comme ailleurs.

Contacts presse:

Damien Renault, Sortir du nucléaire Pays nantais – 07 82 39 87 28

Martial Château, Sortir du nucléaire 72 – 06 45 30 74 66

Charlotte Mijeon – chargée de communication médias et des relations extérieures au Réseau Sortir du nucléaire – 06 64 66 01 23

Lettre ouverte aux listes régionales Pays de la Loire du 11 juin 2021 : nos revendications antinucléaires

Stopper les subventions du Conseil régional des Pays de la Loire aux industriels du nucléaire

Empêcher la propulsion nucléaire du projet de porte-avions

Engager des études préalables au projet de rééquilibrage du lit de la Loire entre Angers et Nantes pour éviter la remobilisation de polluants qui se retrouveraient dans l’eau du robinet

Participer au financement des analyses réalisées par les préleveurs volontaires

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